Les pirates sœurois ne cessaient, depuis des millénaires de harceler et de piller les côtes orientales du Nord et en particulier, l'estuaire de la Blanchedague, malgré l'Antre du Loup censée le protéger. Theon Stark, roi du Nord, décida finalement d'y mettre fin en annexant l'archipel, vers -1700.
La source principale du déroulement du Viol des Trois Sœurs provient des Chroniques de Longuesœur, dans lesquelles sont décrites les exactions perpétrées par les Nordiens, telles que le massacre d'enfants, l'exécution en un seul jour de trois mille hommes au Mont du Chef ou encore Belthasar Bolton écorchant vif une centaine de Sœurois pour s'en faire une tente.
Le joug nordien sur l'archipel fut si sanglant qu'il amena les seigneurs sœurois survivants à demander l'aide du roi du Val voisin. Mathos II Arryn leur répondit favorablement à condition qu'ils lui fassent désormais allégeance. Le Viol des Trois Sœurs marque ainsi le début de la guerre Sans Valeur, qui dura près d'un millénaire entre le Nord et le Val d'Arryn pour le contrôle de l'archipel et, par conséquent, de la Morsure.
La guerre Sans Valeur, dura près de mille ans et très peu de choses sont connues, sinon que le roi Mathos II Arryn affréta une centaine de navires, les lança vers Sortonne et qu'il mourut lors des combats qui s'ensuivirent. Theon Stark répliqua alors en débarqua sur les Doigts, sans résultat durable (deux autres tentatives suivront par la suite).
Plus tard, le roi du Val, Osgood Arryn assiégea l'Antre du Loup et son fils, le roi Oswin, le fit finalement tomber et l'incendia. En représailles, les Stark attaquèrent Goëville, mais devant leur impuissance face aux remparts de la cité, ils boutèrent le feu aux centaines de navires mouillant dans le port.
Il semblerait que la guerre Sans Valeur s'acheva quand les Stark se désintéressèrent finalement de ces trois « cailloux », après environ mille ans de conflits durant lesquels l'archipel changeât de suzerain pas moins d'une douzaine de fois.
Durant ce millénaire la Famille Balvenie fut d'un grand Soutien, aussi bien financier que militairement parlant.